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2ème volet : "L’Echange" de Paul Claudel (2004)
Théâtre de la Rampe
Durée : Environ 2h
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Après La double inconstance de Marivaux créée en mars dernier, L’Echange de Claudel est le second volet du triptyque « Du commerce amoureux au négoce du désir » qui réunit trois textes et trois auteurs. Le troisième volet commandé à l’auteur béninois José Pliya sera créé fin 2005.
Paul Claudel écrit L’Echange en 1893 alors qu’il réside à New York puis à Boston où il exerce les fonctions de vice-consul. Il ordonne un quatuor, partition pour deux couples, Louis Laine et Marthe, Thomas Pollock Nageoire et Lechy Elbernon. Plus largement, ce drame intime se trouve inséré dans un autre plus vaste qui est la confrontation de deux continents, de deux civilisations, de deux systèmes de valeurs. Tous les quatre définissent ainsi le schéma de la bataille des passions alors que chacun mène un combat solitaire. L’auteur leur donne l’ivresse, où il s’agit de nommer le désir. Duquel doivent jaillir les voix, telle une symphonie pour quatre solistes concertant ensemble. L’Echange est pour ainsi dire une variation poétique et musicale de La Double Inconstance de Marivaux dont Paul Claudel se serait inspiré pour composer sa pièce. Transposition, 1893 : Silvia, Arlequin, Trivelin, Flaminia sont pris dans le souffle du Nouveau Monde. Des visages remodelés, des personnalités affûtées par les secousses de l’Histoire apparaissent et prennent les traits de Marthe, Louis, Thomas Pollock Nageoire et Lechy Elbernon. Comme jadis le siècle lézardant de la Régence, « L’Amérique fournit ici le réactif à ces quatre personnages qui se développent l’un part rapport à l’autre » dans une quête passionnée et passionnelle.
Quatre personnages, quatre spéculateurs, quatre manières de négocier la vie et ce constat conflictuel chez Claudel que la raison sied mieux au calcul que l’ivresse.
Annie Pican
Paul Claudel écrit L’Echange en 1893 alors qu’il réside à New York puis à Boston où il exerce les fonctions de vice-consul. Il ordonne un quatuor, partition pour deux couples, Louis Laine et Marthe, Thomas Pollock Nageoire et Lechy Elbernon. Plus largement, ce drame intime se trouve inséré dans un autre plus vaste qui est la confrontation de deux continents, de deux civilisations, de deux systèmes de valeurs. Tous les quatre définissent ainsi le schéma de la bataille des passions alors que chacun mène un combat solitaire. L’auteur leur donne l’ivresse, où il s’agit de nommer le désir. Duquel doivent jaillir les voix, telle une symphonie pour quatre solistes concertant ensemble. L’Echange est pour ainsi dire une variation poétique et musicale de La Double Inconstance de Marivaux dont Paul Claudel se serait inspiré pour composer sa pièce. Transposition, 1893 : Silvia, Arlequin, Trivelin, Flaminia sont pris dans le souffle du Nouveau Monde. Des visages remodelés, des personnalités affûtées par les secousses de l’Histoire apparaissent et prennent les traits de Marthe, Louis, Thomas Pollock Nageoire et Lechy Elbernon. Comme jadis le siècle lézardant de la Régence, « L’Amérique fournit ici le réactif à ces quatre personnages qui se développent l’un part rapport à l’autre » dans une quête passionnée et passionnelle.
Quatre personnages, quatre spéculateurs, quatre manières de négocier la vie et ce constat conflictuel chez Claudel que la raison sied mieux au calcul que l’ivresse.
Annie Pican
L'équipe
Auteur/e :
Paul Claudel
Mise en scène : Annie Pican
Distribution : Rodolphe Dekowski
Leslie Evrard
Pierre-Jean Pagès
Maud Pilat Detto Braïda
Décors / scénographie : Pascale Mandonnet
Costumes : Pascale Mandonnet
Création lumières : Jean-Yves Courcoux
Création bande son : Isaac Azoulay
Autre(s) collaboration(s) artistique(s) : Nathalie Guibout, régie générale
Mise en scène : Annie Pican
Distribution : Rodolphe Dekowski
Leslie Evrard
Pierre-Jean Pagès
Maud Pilat Detto Braïda
Décors / scénographie : Pascale Mandonnet
Costumes : Pascale Mandonnet
Création lumières : Jean-Yves Courcoux
Création bande son : Isaac Azoulay
Autre(s) collaboration(s) artistique(s) : Nathalie Guibout, régie générale
Contacts
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Production
Production principale :
Théâtre de la Rampe
Co-production et partenariat : Scène Nationale d’Alençon/Flers
Co-production et partenariat : Scène Nationale d’Alençon/Flers