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Rose, la nuit australienne (2008)
Théâtre de la Rampe
Rose a pour elle la grâce, la grâce d’une femme en plein désarroi. On la connaît mal, on ne la connaîtra pas au final. C’est qu’elle est occupée à vivre. Avec son bouillonnement intérieur, de ses viscères, de son sexe, mais aussi avec ses pathologies verbales et ses tics de langage, peu lui importe, elle est comme elle est. Elle travestit la vérité, s’invente une vie meilleure teintée d’anecdotes endimanchées et de clichés à l’eau de rose, Rose.
L’homme est « il », monstre ou prince charmant, Tour à tour, il sort du coffre de sa Cadillac son artillerie minable, jouisseur frimeur qu’il est face à cette femme sortie de la pénombre pastel crade du bal où il vient d’échouer ce soir là après une tournée des popottes, désormais garnies de dentelles criardes. C’est bien ce qu’il cherche, du facile, de l’instantané, qu’il trouve tout cuit après il ne sait plus combien de verres, en la personne de la chanteuse un peu triste qui sourit mollement en faisant semblant de l’écouter. Un homme blasé pressé qui ne sait plus très bien comment on écrit le mot amour.
A l’image du titre, début de phrase, mystérieux, associée à un joli prénom, virgule, mais encore…
Rose, la nuit australienne est le premier texte pour le théâtre de Noëlle Renaude paru en 1987. Elle a écrit depuis plus d’une vingtaine de pièces dont la plupart sont traduites en plusieurs langues et jouées ou éditées en France et à l’étranger. Parmi elles : Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Promenades, Blanche Aurore Céleste, Une belle journée, Divertissements touristiques …
« Toute vie compte à mes yeux. Je ne traite pas de grands sujets historiques. Je cherche à parler de l’être humain au détour de ses côtés pitoyables et misérables.
Mon écriture bouge. Au début, je voulais avoir l’air intelligent. (…) A force de travailler sur mes propres failles, j’ai réussi à écrire dans Ma Solange.., ma première scène d’amour, une demi-page. Sur l’amour je ressens un handicap, je n’arrive pas à être sincère. Ca me fait rire, j’éprouve vite une sensation de ridicule. De toute façon, j’aime beaucoup rire. Au théâtre, on ne rit pas assez. »
Noëlle Renaude.
L'équipe
Mise en scène : Annie Pican
Distribution : Marie Crouail
Serge Turpin
Décors / scénographie : Pascale Mandonnet
Costumes : Anne Dussutour
Création lumières : Thalie Guibout
Création bande son : Nicolas Girault
Contacts
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Production
Co-production et partenariat : Soutien à la création : Archipel (Granville)